L'accompagnement individuel des adultes
Apaiser la souffrance, reprendre son souffle et ses forces pour franchir une nouvelle étape, revisiter son histoire pour sortir de situations répétitives douloureuses et s’ouvrir au nouveau, trouver une place dans la vie qui me rende moins dépendant et plus heureux, construire mes propres réponses à mes questionnements en boucle, en me donnant du temps et une présence bienveillante à mes côtés : les raisons pour se faire accompagner en Gestalt-thérapie sont diverses.
Oser vivre et se montrer dans sa différence :
une dimension souvent présente et précieuse pour les personnes que j’accompagne en thérapie.
De par mon propre chemin de vie, j’ai particulièrement à cœur d’accompagner les personnes sur leur différence.
Ma différence par rapport aux normes, aux cases préconfigurées que cette singularité soit liée à mon orientation sexuelle, mon genre, mon origine ethnique ou sociale, ma profession, ou encore mon apparence physique …
Transformer la peur parfois massive du rejet voire de l’exclusion pour gagner, grâce au travail accompli en thérapie, en autonomie, en estime de soi et retrouver la fierté et la dignité d’exister.
« Imposer la norme, au nom de la nature, c’est renvoyer tous ceux qui ne veulent ou ne peuvent s’y reconnaître non seulement dans
l’anormalité, mais aussi dans l’enfer des vies « contre-nature ». Toutes les personnes qui n’entrent pas ou mal, dans cette norme naturalisée du sexe et de la sexualité, subissent
cette violence de plein fouet.
La norme qui ne se donne pas comme norme, c’est-à-dire qui travestit son arbitraire en s’instituant en nature, n’en est que plus
violente
tant il devient difficile de résister à ses injonctions. »
Eric Fassin, Véronique Margron, 2011, Homme, femme, quelle différence ?
Paris, Editions Salvator, p.42-43.
J’accompagne aussi des patients/clients qui traversent un deuil.
Le brouillard, l’expérience dépressive et parfois la nuit qui est le quotidien de l’endeuillé (e). Honorer la relation, honorer le lien qui m’a uni au disparu avant de commencer progressivement à
dire au-revoir, à lâcher le défunt.
J’ai également à cœur d’accueillir les personnes en difficultés, en vulnérabilité pour prendre leur place. Prendre sa place peut parfois
ressembler à l’ascension de l’Himalaya pour simplement dire « j’existe » et mettre mes limites avec un « non » aux autres pour commencer à dire « oui » à mes
envies et mes besoins.
Se décider à solliciter l’aide d’un thérapeute me semble être à la fois une prise de conscience
et un acte d’amour pour vous-même.
C’est enfin accepter de ne plus faire seul(e) dans des situations qui ressemblent peut-être à celles décrites ci-dessous :
Je vous propose un lieu de soutien thérapeutique dans lequel vous pourrez ...